Skip to main content

Aujourd’hui le Seigneur nous rappelle que chacun de nous est sentinelle (guetteur), c'est-à-dire gardien et protecteur de l’autre. Chacun de nous est chargé de la sécurité de l’autre. Le travail de la sentinelle est de veiller, d’être vigilent, de garder la sécurité des autres et de leurs biens. Le prophète Ézéchiel dans la première lecture se présente justement comme un « guetteur », une sentinelle dont la fonction est de transmettre fidèlement et sans se fatiguer, les avertissements de Dieu qui demande à son peuple de se convertir afin que rien de pire ne lui arrive. Être sentinelle de l’autre c’est lui vouloir du bien, c’est vouloir que rien de mal ne lui arrive, c’est l’aimer et l’aider à sortir du mal lorsqu’il se trompe. La deuxième lecture revient sur le plus grand commandement, celui de l’amour. « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et tu aimeras ton prochain comme toi-même ». On ne peut pas aimer Dieu qu’on ne voit pas si l’on n’est pas capable d’aimer « le petit voisin du coin ». La seule dette que nous avons les uns envers les autres, est celle de l’amour. Tout chrétien a des responsabilités envers les autres, il doit essayer de sortir le pécheur de sa misère sans le juger. Parfois au lieu de sauver les autres de leur misère, nous nous réjouissons de leur chute. Au lieu de relever l’homme tombé, nous l’enfonçons davantage. Combien de nous ont le courage d’aller vers un frère qui s’est égaré pour essayer de le récupérer ? Parfois en lieu et place de la correction fraternelle que l’Évangile nous propose, nous médisons les autres et nous rependons des fausses nouvelles sur leur vie. Même le plus saint parmi les autres ne peut pas manquer des défauts. Le pire des hommes ne peut pas manquer même une qualité. Sachons voir et apprécier les qualités des autres, sachons aider les autres à se relever. C’est ça être GARDIEN de l’autre.